La Cohorte des Brumes
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 [BG] Kvar (Titre trop court)

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Kvar

Kvar


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MessageSujet: [BG] Kvar (Titre trop court)   [BG] Kvar (Titre trop court) EmptyLun 7 Mar - 22:36

J'ai écrit ça en vitesse, histoire de me détendre un peu.

Edit : Tiens tant qu'à faire, une p'tite musique pour coller avec.


Citation :

Il est tôt. Le ciel de Tanaris adopte une couleur ocre, au fur et à mesure que la nuit laissait place à une aube timide, mais malgré ces changements, il reste silencieux. Seules quelques brises ponctuelles osent interrompre la veillée du désert, et c'est dans ce cadre qu'un voyageur humain a décidé de prendre la route.

Il s'agit d'un mage âgé d'une trentaine d'année, la chevelure blonde comme le blé, coupée de manière assez courte et grossière, avec une robe grise de poussière et de sable, de facture de bonne qualité à l'origine, mais très peu changée. A sa ceinture, on peut voir un grimoire en meilleur état que ses vêtements, et un sac à dos qui en aura vu presque autant que son porteur.

La chaleur n'a pas jugé raisonnable de montrer le bout de son nez, tout comme son compagnon au plus souvent sur ces terres, le soleil, et le voyageur n'a jamais vu le désert adopter cette parure. Ca l'angoisse, et il regrette de ne pas avoir attendu juste une heure de plus pour quitter Gadgetzan. Il regarde les alentours. Il risque de repasser dans la pénombre, car une grande falaise surplombe l'est. cachant pour de bon le peu d'éclairage naturel dont il profitait.

On lui avait déconseillé de partir avec si peu d'eau, une fois le jour levé, surtout si sa monture n'était pas au rendez-vous. On lui avait aussi déconseillé de partir avant que le soleil ne se soit levé, car le désert prenait certes un tout autre visage la nuit, mais pas forcément plus amical. On ne lui avait pas soumit de raisons particulières... Des histoires de fantômes, peut-être ?

Le bruit d'une branche qui se brise le délivre de ses pensées, et très vite, il a l'impression d'avoir vu une bestiole courir un instant dans la pénombre. "Des fois, on pense que le vent nous appelle quand on marche dans la toundra ou dans le désert... En réalité, c'est notre esprit, encore si simple face aux réalités de ce monde, qui nous joue des farces"... Un sage conseil, surtout qu'il n'y a pas de branche dans le désert, juste du sable, des roches et des sales bêtes encore endormie à cette heure.. Il reprend sa marche, légèrement tremblant, murmurant quelques incantations, si jamais un scorpide ou un basilic trop matinal avait la mauvaise idée de lui sauter dessus.

A part une légère brise de temps à autre, le voici confronté à un silence parfait, surtout quand il se tient immobile et que le son de ses pas prend congé. C'est oppressant, bien qu'il juge en avoir vu des pires, comme lorsqu'il lisait des livres après le couvre-feu, dans cette fichue école de magie... Ceci dit, il a le sentiment que quelque chose le regarde, et ça, ce n'est pas une douceur. Peut-être que les filles de son village n'appréciait pas quand il les guettait, il sourit à cette pensée, et enchaîna d'une autre : "Peut-être qu'une beauté des sables m'observe, une plutôt joli si possible, avec des...

Un horrible rire, sec comme le désert, et d'une méchanceté moqueuse. Haut le cœur. "C'était mon imagination... Personne ne perdrait son temps à m'observer de manière si stupide, que ce soit une beauté ou un éclopé." Sur-réel tout de même. "Allez, on continue, sinon je vais y rester jusqu'à la Sanssaint..." S'apprêtant à continuer, en pensant à autre chose, voilà qu'un second rire similaire au premier, mais plus bref, le faisant sursauter. Un troisième arrivant un court laps de temps à la suite, vient aussitôt le mettre en alerte. Derrière un rocher à sa droite, il a cru voir une hyène, ou du moins une bête aussi grande.

Au qui-vive, il avance de nouveau vers le sud, visiblement pris d'une vive inquiétude. Il y verra de plus clair avec la lueur de l'aube. Le souci est qu''avec son empressement, il trébuche sur une rocaille vicieusement pointue. Sa jambe écorchée, quelle belle affaire ! Il cherche rapidement un bandage, qu'il a peine à trouver dans la précipitation qu'il a en fouillant son sac.

Alors qu'il a le morceau de tissu en main, un autre rire, derrière lui, peut-être, vient à ses oreilles. Il prononce rapidement une formule en se retournant, et envoie un trait de flamme à l'endroit d'où peut être venu le son. Un long silence, mais aucune réponse, hormis son cœur battant à la chamade, dans sa tête. Il soigne tant bien que mal sa jambe, et se relève en tremblant.

Il reste debout durant quelques instants, deux longues minutes juge t-il mais dix secondes en réalité, histoire d'attendre le jour. "Inutile" Il se résigne à repartir. "Peur injustifiée... On se foutrait de moi en si on me voyait... Mais quand même" Dans un dernier doute, il illumine un assemblement de rocher à sa droite. Il ne voit rien, et il pousse un soupir de soulagement.

Suivi d'un bruit semblable à des bulles que quelqu'un laisserait échapper de l'eau. Il use d'un transfert pour se placer une dizaine de mètre plus loin et se retourne. Il regarde rapidement, de gauche à droite et de bas en haut, et juge qu'il n'y a rien après ces bref coup d'yeux. Il commence à se poser de nombreuses questions. On aurait cru entendre quelqu'un se noyer... "Mais qui pourrait se noyer en plein désert ? Pourquoi est ce que je me fais tant d'histoire, comme quand j'étais gosse ?"

Il ferme les yeux l'espace d'un instant, en respirant lentement. "C'est bon, ça va aller, plus que quelques mètres et cette falaise arrête de me jouer des tours." Il ouvre de nouveau les yeux, en fixant l'endroit où il avait entendu le bruit avant d'utiliser un transfert, mais avec plus d'attention. "Tiens, bizarre... Il y'a quelque chose..."

Il remarque avec surprise, et la légère mais brève satisfaction de quelqu'un venant d'échapper à la mort, que trois flèches étaient posée à l'emplacement où il se situait avant d'avoir utilisé son sort. "Nom de nom ! On va bouger d'ici !" Il se retourne puis hâte le pas vers le sud, ou plutôt, il essaye, mais le désagréable contact de serpents grimpant dans ses jambes l'immobilise. C'est visqueux, et certains montent en s'enroulant autour de ses jambes. Grimaçant et le souffle presque coupé par le dégout, il incante un second transfert qui l'amène à retourner sur ses pas, manquant de sang-froid pour prendre la bonne direction .

A son retour, une sensation tout aussi désagréable, si ce n'est plus, le fait crier d'effroi. Quelque chose de gluant, difficile à distinguer, enroule désormais ses jambes, comme si il flottait dans de la gelée de framboise vivante.

- Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu de gibier passer par ici de si bonne heure !

Une voix sèche et méchante, haïssable. Elle vient de derrière lui, et il ne peut se retourner.

- J'ai perdu la main, à force de m'isoler. Ne bougez pas, très cher... Ou gesticulez, si cela sied à sa Sagesse. un peu de sport ne fera pas de mal à un vieux bourreau comme moi.

"Maudits", il ne comprenait pas ce que disait cet "homme", "Soyons diplomate, mais pas trop... J'y passe dans presque tous les cas..."

- Mon ignoble familier, tourne donc le corps de cet Archimage, à en juger par sa resplendissante parure, sans trop le brusquer... Et sans trop le ménager, bien entendu...

Un réprouvé, à la peau asséchée, et aux oreilles coupées. Il affiche un sourire dément, si un cadavre ambulant ne l'est de toute manière pas assez... Et le mort pointe son arbalète sur lui.

- Dommage, il ne gesticule pas dans tous les sens... Force lui la main, limon ! Allez, tu pourras le manger ensuite, j'ai besoin de voir si cet arc est précis.

Et il s'éloigne en faisant de grands pas, joyeux. L'humain ne comprend de toute façon pas ce qu'il dit, et il sent le limon grimper sur son dos... Il panique et tente d'abord de se défaire. Le mort hausse la voix, à longe distance.

- Alors ? Messire l'Humain ? Vous ne désirez pas danser un peu ? Il y'a toujours une chance que je vous rate.

Le mage était plus occupé à prononcer sa formule de transfert, mais le limon toucha dangereusement sa bouche.

- Pas de réponse. Regrettable. Embrassez votre mort, humain, et la preuve de la faiblesse de votre esp...

Le réprouvé se tint sur le qui-vive, quelque chose n'allait pas non plus pour lui. Prenant le soin de tirer une fusée éclairante, il gronde :

- Diable ! Ca empeste le camouflé. Slymer ! On se retire !

Quoiqu'il ait dit dans son bas-parler, le réprouvé ne devait pas avoir tord. Le limon lâche tout de suite la prise sur le jeune mage et saute avec une vitesse insoupçonnable quelques mètres plus loin... Sur une elfe de la nuit. . Celle-ci, surprise, vient en plus d'essuyer un tir venimeux du chasseur, qui ne la lâche plus d'un œil. "Une bonne occasion de l'avoir !"

Le mage se rapproche le plus rapidement possible du chasseur, à l'aide d'un transfert, et entame un de ses meilleurs sortilèges, empressé.

Hélas, dans sa précipitation, le mage prononce la formule au mauvais moment. Le chasseur fait appel à des réflexes d'esquive surhumains, mais durant un court instant, pour survivre aux coups de la voleuse, bien qu'affaiblie par le poison, et aux sortilèges brûlants du pyromancien. Mettant à terre la voleuse d'un tir puissant, il renvoie l'immonde limon sur le mage, afin de le tenir hors de sa portée. Focalisant son attention sur le chasseur, il est facilement ralenti par l'abomination rampante. Le chasseur le tient sur sa ligne de visée, et il risque bien d'y passer, le pauvre mage. Fermant un instant les yeux, il attend deux, mais plutôt dix en réalité, secondes puis les rouvre.

- Incapable ! Lui crie la voleuse elfe de la nuit. Profites en tant qu'il est désarmé... !

Le chasseur mort-vivant a alors tout juste le temps de ramasser son arme, et de placer une flèche mortelle à travers la gorge de la voleuse, la surprise figée sur son visage. Ceci dit, elle a eu le temps nécessaire pour lui sectionner le bras, car aussitôt, il a de plus en plus de mal à tenir son arme.

"Je vais me le faire, ce salaud... Mais merde, pauvre fille"... Le mage jetant un léger regard, mais tout de même un peu trop lourd vu les circonstances, sur l'elfe de la nuit, le réprouvé et son limon ont le temps de prendre la fuite, disparaissant en boitant dans la pénombre, alors que quelques rayons de soleil apparaissaient l'instant d'après.



***

"Mauvais, mauvais, triste à admettre...."

Plutôt amoché, remboîtant dans un claquement sinistre son épaule gauche, Kiviarel, maussade siffle entre ses dents :" Nathanos m'en témoigne, je perd la main, je perd la main. Je n'ai jamais été aussi mauvais". Et son limon de caqueter avec des bruits visqueux.

Reprenant sur un ton mauvais mais de bon sentiment "Oh gamin, peut-être est il temps de retourner vers la civilisation, pour trouver un bon professeur ?"








Dernière édition par Kvar le Sam 18 Juin - 16:08, édité 1 fois
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Kvar

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MessageSujet: Re: [BG] Kvar (Titre trop court)   [BG] Kvar (Titre trop court) EmptyDim 10 Avr - 21:00

"Quelle puanteur ! ... Ca ne fait même pas un siècle que je suis ici.."

Le cadavre ambulant gronde et crache en tournant en rond, dans l'espèce de grotte troglodyte lui servant de refuge. Son seul compagnon, une masse difforme de gelée verte pomme, semble ricaner... Si ses remous étranges signifient bien cette action.

"Là-dedans..." en désignant son crâne de l'index. "Là-dedans... Ca pourrit aussi..."

Et comme pour se répondre à lui-même, il fair un volte-face maladroit et murmure.

"Non, quelles idioties... Je ne peux qu'aller mieux. La Mort n'était qu'une délivrance... L'apprentissage de la Tolérance... Mon retour à la vie une leçon de l'Existence même ! Non, ça ne pourrit pas !"

A cela, le limon reste silencieux, préférant poursuivre sans bruits un rat malchanceux.

"D'une frêle créature goinfrée de faiblesses et à l'esprit d'enfant, j'ai mué en un être supérieur, plus à même d'exister et aux pensées proches de la réalité..."

La gelée ambulante, le cadavre d'un rat flottant en son sein, se dirige vers une pile de vieux tissus, dans cette pile de vieux vêtements, on voyait apparaître des vêtements en loque, à moitiés digérés. L'un d'eux a tant bien que mal gardé une couleur mauve.

"Un stupide enfant qui voyait la non-vie comme le mal absolu ! Oh ! Certes, ce gamin, en son temps, avait raison de haïr le Fléau... Vulgaires pantins, une image altérée de la renaissance... Mais moi... J'ai mon libre arbitre. "

La gelée, lasse, s'éclipse dans un coin plus sombre de la caverne.

"Je n'ai plus mal, je n'ai plus soif, je n'ai plus d'oreilles encombrantes et je suis enfin viril ! Que de meilleures choses !"

Et prenant une vieille fourrure dans la main.

"J'ai faim, mais ce n'est pas la même faim qu'avant... Et ce froid qui me colle à la peau !"

"Oh et puis... ! De foutues contradictions ! Je pourrais dire que je me hais et que je m'admire ! Je pourrais me faire tragédien !." Il ricane. "Mon rire... Non, plus que ça... Ma voix aussi a bien changé ! Plus grave, j'aime mieux. Mais bref... Que faire à présent... Se souvenir ?"

Le réprouvé continue de rire dans sa grotte.

"Bien, je vais me souvenir... Où est cette vieille plume de trotteur ?"

Citation :
Le nouveau départ ? Je suis mort sous les coups de la VII Légion, en grand imprudent et stupide arrogant elfique. Sur le moment, je pensais avoir vécu pire, mais j'avais en face parmi les plus dangereux et les plus puants des sacàmer.. fils de ca.... et chiens sodo.... e l'Alliance, et je suis mort. Je n'ai pas eu le temps de le réaliser... Je crois que ma dernière pensée était que la boue avait un vrai goût de merde. Au réveil, je n'ai pas compris de suite. J'ai pensé que je m'étais évanoui et que ça m'avait sauvé la vie, que j'avais feint la mort avec brio. J'ai pensé que c'était bizarre de voir une Val'Kyr en face de moi, comme ça. Puis j'ai compris. Il y avait eu erreur dans le choix des corps. Vu que le "mal" était fait, il aurait été stupide de revenir en arrière. J'ai hurlé de terreur, et m'entendre hurler m'a empli d'effroi. Je m'en souviens, de ces premières sensations.

On m'a rapidement calmé, par magie. Un coup de masse à la sauce occulte. Mais plutôt que de faire de moi un réel pantin, on a hésité. On a préféré voir si j'allais m'en plaindre les trois jours qui suivraient... Ce ne fut plus le cas, heureusement ? Leur sortilège marchait encore, et je préférais ne pas me poser de questions. Ca me choquait, et je me rattachais au peu de passé que j'arrivais à récupérer, quand j'osais réfléchir. Ce fichu monde est petit. Très vite, je suis retourné vers la Cohorte des Brumes, sous une autre identité. J'avais honte, et même sur le moment, j'en avais conscience. Je refusais beaucoup d'évidences. En vérité, je suis retourné vers les vivants trop tôt, et sans être franc avec ma propre et meilleure personne.

J'aurais du réfléchir avant, au lieu de maintenant. Des résidus de mon ancienne existence. C'est venu très vite, ces angoisses. Peu avant le Voile d'Hiver, j'ai préféré décamper, le plus loin possible. Déjà parce que le fait d'avoir dévoilé la vérité à ce gros lard consanguin de Thrain, avec toute la sympathie que je porte à cet orc, après m'avoir un peu apaisé les deux jours qui ont suivi, m'ont rendu paranoïaque jusqu'alors. Ensuite, parce que je trouvais Hautebrande trop monotone, et que le nouveau cuisinier ne me plaisait pas... Je ne peux pas bouffer, mais je n'aime pas les cuisiniers orcs, ils coupent les légumes après s'être gratté le fion, conservent la viande sous leur selle et crachent dans la soupe pour l'assaisonner.

Je suis parti. Au final, je suis arrivé à Tanaris, et je me suis enfoncé dans le désert. Tout mon être était bouleversé, à l'heure du cataclysme. (Note pour plus tard : A réutiliser à l'oral, pour impressionner les copains du coin sombre de la taverne)

Et en m'isolant, j'ai pu avoir un poids en moins, à ce que j'ai pu jugé jusqu'il y'a peu. Le regard des autres. Idiotie. Je suis mieux et différent, maintenant, et je n'ai pas à me pouponner le corps et les cheveux comme une femelle. Mais bref, le regard des autres avec encore un effet jusqu'il y'a peu. Ensuite, j'ai pu faire le point et je le fait encore. Je me souviens. Parfois, j'ai honte de mes souvenirs, parfois non. Je crois qu'il y'en a deux ou trois ou je suis malgré tout fier. Juste des faits d'arme. Il y'en a dont j'avais honte à la fin de ma première vie, et encore maintenant, comme mes mariages. D'autre où j'en ai honte à présent, comme mon fils de .... D'autre dont j'avais honte et dont je suis à présent fier, comme le fait d'avoir déçu et humilié de pauvres imbéciles.

Pour le moment, je ne sais pas si je dois me considérer comme mort-vivant libre ou Réprouvé. Je n'aime pas le terme réprouvé, car il sonne faux. On croirait qu'on se pose en victime de tout. "Bouh, le gros tauren n'a pas voulu me laisser sa place dans le zeppelin car je suis mort et que je marche, je suis réprouvé !" ou "Ils n'y a pas de serveuses mort-vivante dans ce bar, nous sommes réprouvés !"... Je réprouve cette attitude. Sylvanas se prend un peu trop au jeu des titres aussi, la Reine Banshee ? La Salo.. Banshee oui. Pu.... de noblesse, comme chez les elfes de sang.

Beaucoup d'idées changent aussi. Je trouvais les loups sympas, et maintenant, j'ai envie de les croquer à vue. Faute au Worgen, qui me faisaient déjà chier de mon vivant, à me piquer mon goûter et à hurler pendant mes heures de sommeil. Je trouvais que Néadhora avait la coupe d'un balai chiotte, maintenant, j'apprécie cette coupe. L'inverse pour le reste. Je trouvais des types comme Elthiern louche et dangereux, maintenant, je me dis que leur vision des choses étaient tout à fait respectable. Je trouvais que l'Ordre Exalté était sympathique, maintenant, je trouve que ça prête plus du culte sectaire qu'à la philosophie originale. Je pensais que la nature m'avait gâté quand je voyais mon engin, maintenant, je me dis qu'elle est cruelle. Enfin, je ne m'en servirais plus donc bon.

Puis il y'a ces gens, que j'apprécie plus ou moins selon les souvenirs. Je regrette de ne pas avoir fait plus ample connaissance avec d'anciens ennemis, d'avoir fait ami ou couchage avec d'autres, et parfois, ça ne change pas... C'est quand on va mourir qu'on a l'occasion de regretter, mais une fois le cap passé, on se dit que le regret est inutile, et que si ça nous fait ch***, on peut toujours se venger, ou profaner la tombe de notre ennemi en déféquant dessus, si c'est trop tard, qu'on est vraiment rancunier et que l'on a mangé son propre cerveau.

Il y'a aussi des choses à dire, à faire, à accomplir. Le monde a changé avec moi, et l'aventure m'appellera de nouveau. Je pourrais dire à Thrain qu'il est vraiment moche et si sa mère était aussi sa soeur, que Galathea a un sacré déhanché et si je pouvais être son second Cryven, et que franchement, Monseigneur Dionor, si j'ai trop bu ce soir là, c'était pour oublier votre sale gueule de glaviot. Demander à *rature* si le gazon était à son goût, si Kaelithia savait pour trois de ses flacons, si Urgamor savait pour trois poignées de ses épices. Tiens, c'était pas celle là qui parlait d'avoir froid... A Tanaris, sous un soleil de plomb, je ressens la même chose.

Tant qu'à faire les vieux portraits, ceux que je pourrais accrocher au-dessus de mes latrines, si j'étais un gentil gars... Je me demande tout ce qu'ils font, maintenant ? Macclaw sous les barreaux pour harcèlement sexuel ? Chadorok sous les barreaux pour délit de gueule suspecte ? Haf la corde au cou, sa fortune et ses affaires en miettes ? Avec le Cataclysme, sa planque à sous aurait coulé sous la lave. Et la petite, elle a pu régler ses histoires de primes sur sa tête, tiens ? Pour beaucoup, il y'a sympathie et dégout. Pour le reste le dégout. Juste de la sympathie ? Jamais ! Certes, rien à dire, y'a du bon dans la vie, faut l'admettre. Mais dans la mort, il y'a plus. Puis on garde certains plaisirs.

Et on en trouve d'autres.


Posant sa plume, le réprouvé fait craquer tous les os de son corps, progressivement.

"Un petit contact avec la civilisation, ça me fera peut-être du nouveau ?"

Se dirigeant vers Gadgetzan, histoire de voir si l'alcool lui fait toujours quelque chose, il emmène son papier avec lui, le chiffonne, le déplie, en fait un bateau en papier puis le chiffonne, l'oublie ensuite dans la taverne, trop occupé à défendre les Déshérités "car ils ont plus d'allure" face à un elfe de sang bien remonté. Le lendemain fut difficile, sans parler nécessairement de gueule de bois, voir ses côtes se casser comme des allumettes, ça ne plait qu'aux réprouvés les plus atteints... Enfin, il l'est mais pas du genre sado-maso.

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Thrain

Thrain


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Date d'inscription : 06/07/2010

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MessageSujet: Re: [BG] Kvar (Titre trop court)   [BG] Kvar (Titre trop court) EmptyMer 13 Avr - 19:29

Citation :
gros lard consanguin
Citation :
il est vraiment moche et si sa mère était aussi sa soeur

8D <3
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Kvar

Kvar


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MessageSujet: Re: [BG] Kvar (Titre trop court)   [BG] Kvar (Titre trop court) EmptyMar 24 Mai - 21:12

26 mai


Voilà cinq jours que j'ai d'inquiétants troubles de mémoires. Certaines choses sont sûrement sans importance parmi ce qu'il m'arrive d'oublier, mais certaines sont utiles et j'espère juste que je m'imagine des choses. Je ne sais pas si ma cervelle se décompose ou si c'est simplement mon imagination. J'ai tout de même oublié le Thalassien à ma mort.

Néanmoins, revenir vers la civilisation n'était pas une erreur. Je redécouvre l'existence d'un oeil supérieur. J'ai parfois du mal à croire que j'ai été cet elfe de sang naïf et ignorant. J'ai pu me délecter des réactions d'imbéciles divers, et de celles de gens que je ne méprise pas.

En général, on me plaint ou on regrette que Kiviarel ait disparu. Ils voient mon existence comme une régression, mais je ne me suis jamais senti aussi bien qu'à présent. Kiviarel était un nom trop laid d'ailleurs. J'ai préféré me baptiser moi-même comme je suis né de nouveau. Oui, mon corps a pourri et a considérablement changer, mais mon esprit est devenu bien plus complet.

Moi qui de mon vivant redoutait plus que tout de devenir un mort-vivant, je réalise que ma peur était vaine. Certes, je n'aurais jamais aimé et aujourd'hui encore, je répugnerais à devenir un pantin, mais ce ne sera jamais le cas. Au contraire, la marionnette était le vivant que je fus.

Je garde un certain respect pour bon nombre des frères d'armes que j'ai eu, mais à l'heure actuelle, beaucoup ont gardé ou acquis mon mépris. Mais je pense que certaines erreurs me sont déjà apparus à la fin de ma vie. Je suis débarrassé des sentiments comme la compassion, la tristesse.

Par contre, la mort est une expérience que je n'aimerais pas revivre. Si seulement je pouvais toucher à l'immortalité...

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